Les différentes formes d’amitié sur les réseaux sociaux

Publié le : 08 juillet 20204 mins de lecture

La notion « d’amis » sur Facebook est tellement galvaudée qu’elle est souvent sujette à moquerie. En effet, si les réseaux sociaux permettent théoriquement de prolonger la notion de contacts sociaux sur Internet, un contact Internet est loin d’avoir la même valeur qu’un lien réel.

Qu’est-ce qui différencie alors un « ami réel » d’un « ami virtuel »? Paul Adams, UX researcher chez Google, s’intéresse au sujet de façon approfondie (nul doute qu’il travaille sur le très attendu Google Me).

Il s’est en particulier inspiré d’un ouvrage de Liz Spencer et Ray Pahl. Dans cet ouvrage, les deux auteurs déterminent les éléments constitutifs d’une relation entre deux personnes. Du simple contact virtuel unique à la réelle amitié.

Paul Adams présente ses idées sous la forme d’un grapRéseaux sociaux : Les différentes formes d’amitiéhique qui fait le rapprochement entre ces éléments constitutifs d’un lien social et le type de la relation entre les deux personnes.

Voici le détails de ces éléments constitutifs d’un lien social:

  • Personne avec qui l’on partage des informations personnelles
  • Personne qui nous apporte un support émotionnel
  • Personne qui nous apporte un support matériel
  • Personne avec qui l’on passe du temps par loisir
  • Personne avec qui l’on partage des informations et des conseils
  • Personne avec laquelle on partage une activité ou un centre d’intérêt

Je suis par contre moins d’accord avec les différents types d’amis que Paul Adams construit à partir de ces éléments. A mon avis, toutes ces raisons d’être en contact peuvent être distribuées différemment en fonction des personnes et des cas. Par exemple, je peux très bien avoir un confident avec lequel je partage un centre d’intérêt mais qui n’est pourtant pas un ami proche (« Soulmate »). C’est par ailleurs une classification qui est très culturelle, et je suis persuadé que ce même graphique fait par un européen ou un africain serait totalement différent.

Malgré cette limite, il est essentiel pour toute personne travaillant sur une application en ligne ou une campagne de community management d’intégrer ces données. Il faut avoir une bonne compréhension de ce que recherchent les membres de la communauté et de ce que l’on peut leur apporter. Cela permet de comprendre quel lien va les unir entre eux. Si par exemple Facebook est une application plutôt adaptée pour les « Soulmate », ce ne sera pas du tout le cas d’une application comme Yahoo Answers par exemple.

Il ne faut pas non plus hésiter à être ensuite un peu disruptif dans ce domaine. Burger King l’avait parfaitement fait avec sa campagne Whopper Sacrifice. Là où la promesse de Facebook est de vous aider à garder contact avec vos amis, pourquoi ne pas ringardiser cette notion d’amitié en ligne et la mettre en balance avec une récompense matérielle (de qualité en plus) ?

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